lundi 31 octobre 2022

Quand on aime quelqu' un ?! Tout un programme...

On aime , c'est tout ! et c'est si rien...
On aime sans réfléchir, sans poser de questions, sans commentaires, sans conditions, on sait qu'on aime...notre Coeur sait

C'est comme un échiquier: toutes les pièces comptent, que vous soyez pion, roi, reine, fou ou même cheval fougueux, toutes ont leur place et constituent notre personne...

Quand j'aime un homme il compose la moitié de l'échiquier, moi l'autre moitié,  on se complète et aucun ne peut jouer seul, ni seulement s'opposer et être ennemi,

On compose ensemble, on négocie,aucun des deux ne peut exister sans l'autre
Mais la Vie n'est pas un jeu, ni même un combat, ni la mise à terre de l' Autre Moitié...

Aimer l'autre ,c'est ne rien comprendre, c'est abandonner la partie, c'est abdiquer ,c'est dire Oui, c'est oublier jusqu'à son existence...
 
Je te donne tous mes pions, je veux que tu gagnes , je veux que tu sois le vainqueur ,tu seras le pion ,le fou ,le roi ,la reine ,le cheval fougueux ,le gagnant de l'Amour

Je serai le perdant pour gagner ton Amour mais sans abdiquer !!!.....

 Car Toi aussi ne voudra être Roi

Marie Dominique B


 Automne 2



Les couleurs de l’automne flamboient et chantent un alleluia

Les  tournesols brunissent sous les derniers assauts du soleil

Les feuillus dorés courbent l’échine , sèchent et se craquellent

Les épineux buissonnants offrent leurs baies rouges tout en bas

 

Les arbres en habit vert n’ont que faire des caprices du temps

Ils restent droits et fiers, gardiens arrogants et résistent au vent

Epineux et conifères se dressent tout là haut et bombent le torse

Rassemblant leur force devant le froid qui arrive sur la vallée muette

 

Les chemins blonds débaroulent la vallée, les ruisseaux se pressent

Les hautes herbes  blanchissent, se couchent et plient sous les frimas

Le ciel se complique, les nuages s’installent , le soleil  pâlit et paresse

Les vignes ont  de chaudes couleurs passant du jaune au rouge au grenat

 

Demain l’hiver arrivera avec son cortège de froid , de gelées et de frissons

L’automne lui s’est  installé  offrant au regard ses belles couleurs dorées

Les gens se pressent et ne s’attardent plus , relèvent le col , oublient l’été

Le silence fera place au bruissement des feuilles, l’automne tournera les talons

 

Marie Dominique B


Automne 1

mardi 10 décembre 2019


L’automne avance amèrement et entonne son oraison funèbre

Il sait que son temps est compté et sent sa triste fin prochaine

Sous les arbres les feuilles meurent et s’effondrent sur le sol glabre

Le vent les a réunies ensemble vaincues et sans haine



Les arbres nus frissonnent et entonnent un De Profundis macabre

Leurs fières silhouettes gémissent sous la bise glaciale et hautaine

Les oiseaux pressés ont quitté leurs nids au creux douillet des arbres

Ils ne siffleront plus et frileux s’envoleront dans des contrées lointaines



Les enfants se roulent sur le sol dans les feuilles que le vent recouvre

Insouciants ils n’ont pas peur du froid et courent à perdre haleine

Des cachettes ils en trouvent  dans les feuilles amassées sous les arbres

Les vacances de la Toussaint  offre aux enfants un tapis de jeu pérenne



 L’automne,  lui, résiste, amer et fier, refuse son trépas immuable et se cabre

Il s’affiche avec de riches couleurs  qui le réchauffent et a mis une petite laine

Mais avant que  l’hiver malin ne l’atteigne il a décidé de vivre sans sonner le glas

Que Nenni si son ennemi lui impose un Requiem ! un Te Deum ! ou même un amen !

Marie Dominique B

lundi 27 juillet 2015


Les seules véritables limites qui existent sont celles que l'on se donne  

Ce qui sauve , c'est de faire un pas....
 Antoine de St Exupéry 

Il faut que ton étape de demain germe de ton étape d'hier
Ainsi ton horizon s'élargira sans que tu doives rien délaisser ni trahir
-          Gustave Thibon –
 
Dans la vie on marche sur un pont très étroit ...
Le plus important est de ne pas céder à la peur
- Rabbi Naschman De Breslau


Le monde ne mourra jamais par manque de merveilles mais par manque d'émerveillement
 G. K. Chesterton